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Séminaire d’épistémologie
> Figure géométrique et construction philosophique chez Pascal
Résumé
Deux idées directrices ont présidé à la conduite de cette étude, qui s’intitulera : Figure géométrique et construction philosophique chez Pascal.
1° Dans son œuvre de géomètre, Pascal recourt d’une manière essentielle au jeu de l’imagination, ce qui confère un rôle capital à la considération des figures, lesquelles correspondent toujours plus ou moins à une schématisation de la réalité. On le voit fort bien dans le cas des coniques, et, d’une façon malheureusement incomplète, dans celui de la perspective, sur laquelle il nous reste peu de chose.
2° Les schémas géométriques peuvent fort bien s’appliquer à toute sorte de réalité. Aussi les articulations d’un raisonnement philosophique sont-elles susceptibles de se résoudre en de tels schémas, qui en fournissent une expression figurée. L’imagination naturellement géométrique de Pascal le porte à user fréquemment de ce mode d’insertion de la raison dans le réel. Plusieurs pensées reposent sur l’exploitation de rapports de perspective. Le célèbre fragment des trois ordres établit des rapports d’homologie et de véritables superpositions entre réalités offrant des proportions semblables.
Je me propose de mettre en évidence la même situation dans un cas plus complexe, celui du raisonnement par la « raison des effets », aboutissant au « renversement continuel du pour au contre ».
1° Dans son œuvre de géomètre, Pascal recourt d’une manière essentielle au jeu de l’imagination, ce qui confère un rôle capital à la considération des figures, lesquelles correspondent toujours plus ou moins à une schématisation de la réalité. On le voit fort bien dans le cas des coniques, et, d’une façon malheureusement incomplète, dans celui de la perspective, sur laquelle il nous reste peu de chose.
2° Les schémas géométriques peuvent fort bien s’appliquer à toute sorte de réalité. Aussi les articulations d’un raisonnement philosophique sont-elles susceptibles de se résoudre en de tels schémas, qui en fournissent une expression figurée. L’imagination naturellement géométrique de Pascal le porte à user fréquemment de ce mode d’insertion de la raison dans le réel. Plusieurs pensées reposent sur l’exploitation de rapports de perspective. Le célèbre fragment des trois ordres établit des rapports d’homologie et de véritables superpositions entre réalités offrant des proportions semblables.
Je me propose de mettre en évidence la même situation dans un cas plus complexe, celui du raisonnement par la « raison des effets », aboutissant au « renversement continuel du pour au contre ».
Adresse
à 14h00,
Institut Henri Poincaré
Amphi Perrin,
11 rue Pierre et Marie Curie
75005 Paris
Institut Henri Poincaré
Amphi Perrin,
11 rue Pierre et Marie Curie
75005 Paris
Autres Informations
Intervenant
Jean MESNARD
Membre de l’Institut