Résumé

C’est au travers d’exemples que nous illustrerons, dans cet exposé, comment nos réflexions sur l’enseignement des mathématiques engendrent des préoccupations et un travail épistémologiques (élémentaires).
Il s’agit de montrer comment ce travail du didacticien contribue, par exemple, à clarifier la compréhension de certaines notions, à partir des problèmes qu’elles permettent d’aborder, en mathématiques ou hors mathématiques ; comment ce travail peut éclairer la cohérence (implicite) des programmes et permet aussi de cibler l’introduction de certaines notions nouvelles dans le contexte scolaire.

Après quelques exemples introductifs variés, nous développerons ainsi le cas de l’intégration en terminale et celui des histogrammes au lycée avant de conclure sur un usage éventuel de ces réflexions pour les enseignants.

Tout au long de l’exposé, nous utiliserons un certain nombre de caractéristiques des notions à enseigner qui nous servent dans la réflexion sur les notions et/ou l’élaboration d’activités proposées aux élèves ; ces outils mettent un certain relief sur ces notions, faisant intervenir notamment différents domaines de travail (cf. les cadres introduits par Régine Douady), différentes écritures, différentes mises en fonctionnement des notions, et différents questionnements méthodologiques.
Autant de moyens à la disposition des enseignants pour questionner systématiquement les mathématiques à enseigner en relation avec les élèves et pour dégager des choix.

Bien entendu, ce qui se passe en classe reste déterminant dans les apprentissages – mais ceci est une autre histoire.

Adresse

Université Paris Diderot Paris 7
175 rue du Chevaleret
75013 Paris

Intervenant

Aline Rober, Eric Roditi, Marc Rogalski